LES ARTISAN·E·S DES DROITS HUMAINS

L’aaatelier : nous connaître, nous rejoindre, nous soutenir

Le 10 décembre 2020, la Journée internationale des droits humains est célébrée, l’occasion de revenir sur le projet l’aaatelier.

→ 10 décembre 2020

Créé en 2017, l’aaatelier est un média associatif de promotion des droits humains, accordant une place importante à l’art et la culture. 

« Un média qui aborde les questions liées aux droits humains de façon accessible à tou·te·s, avec un contenu inédit s’appuyant sur l’art pour assurer une qualité tant visuelle que substantielle. »
Veridiana Mathieu – Autrice

C’est aussi, et surtout, un collectif de femmes et d’hommes engagé·e·s pour les droits humains, mettant à leur service, leurs talents et leurs connaissances. 

« L’aaatelier c’est un lieu de rencontres, de création et d’échanges entre des jeunes connecté·e·s, engagé·e·s et uni·e·s pour une vulgarisation des droits humains »
Anne-Laure Ganga – Illustratrice

Le fonctionnement de l’aaatelier repose sur trois grands fondements : 

 

Dépoussiérer les droits humains 

Les droits humains tendent à rimer, dans l’imaginaire collectif, avec des grands principes et des traités internationaux, déconnectés de nos réalités. 

Dès lors, nous avons à cœur de dépasser l’image académique, juridique et théorique des droits humains, pour les replacer au centre de la vie de chacun et chacune. 

La France, pays signataire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme ou se revendiquant « des droits de l’Homme » ne garantit pas l’observation scrupuleuse des droits fondamentaux de tous et toutes sur son territoire. Pire encore, il n’existe pas de pays où les droits humains ne sont pas, dans une certaine mesure, bafoués. 

Une faille dans le système d’accès aux soins et à l’éducation, des personnes sans domicile fixe ou en situation de mal logement, une inégalité de conditions de vie et de travail selon le genre, la couleur de peau ou la religion : ces situations, concrètes et individuelles relèvent des droits humains. 

Les droits humains ne sauraient être limités à quelques privilégié·e·s académiquement initié·e·s : ils ont une implication directe dans la vie de tou·te·s. 

« L’aaatelier c’est permettre à tou·te·s, familier·ère·s des droits humains ou non, de se rendre compte que les droits humains sont partout, qu’ils·elles n’ont pas à se sentir illégitimes d’en parler et qu’ils·elles les défendent peut-être déjà sans s’en rendre compte ! »
Ari DM – Autrice

L’ambition de l’aaatelier est de rendre concrets les droits humains pour que tou·te·s puissent se les réapproprier, dans un contexte d’instrumentalisation et de menaces de ces droits, ce, afin de mieux les défendre et les revendiquer. 

Lorsqu’une situation déclenche l’indignation collective, dans la plupart des cas, les droits humains y jouent un rôle de premier plan. Notre ambition est de rendre visible ce lien entre une situation révoltante, et les droits humains qui y correspondent, bafoués et fragilisés par les injustices. 

« Ce qui me motive à contribuer pour l’aaatelier est tout d’abord le fait de partager l’idée centrale que l’information sur les droits humains doit être démocratisée et accessible, il faut multiplier les plateformes qui rendent ces questions visibles et compréhensibles pour tou·te·s pour que chacun·e puisse se les approprier, s’engager, agir, se révolter »
Veridiana Mathieu – Autrice

Pour ce faire, nous nous attachons à produire des publications, sur notre site et sur les réseaux sociaux, vulgarisées et accessibles, pour tou·te·s les lecteurices. 

Si la vulgarisation est le maître mot des contenus de l’aaatelier, ces derniers sont également habités par la fibre artistique des contribut·rice·eur·s. Illustrat·eur·rice·s, graphistes, photographes, qui s’engagent au sein de l’aaatelier pour apporter leur regard sur les droits humains, offrant une approche visuelle à ces différentes problématiques. 

« Travailler sur un article, ou sur une illustration, c’est s’intéresser à un combat important. Même si je ne prends pas directement part aux différents combats, au moins, maintenant, je les reconnais et je les comprends. »
Paul Beaudenuit – Illustrateur

 

Proposer une approche décloisonnée et inclusive

L’aaatelier est un collectif composé de contribut·eur·rice·s d’horizons différents qui ont tou·te·s à cœur de s’engager pour les droits humains : juristes, politologues, artistes, graphistes, psychologues, communicant·e·s etc. 

La diversité des contribut·eur·rice·s de l’aaatelier est une composante décisive de la richesse et de la diversité de ses contenus. Chaque contribut·eur·rice intègre le collectif avec un vécu, des connaissances, des convictions, des spécialités. Tou·te·s ensemble, nous nous mobilisons pour produire des contenus intelligibles, pluridisciplinaires, et visuellement puissants, capitalisant sur l’enrichissement mutuel des membres du collectif. 

« Ce qui m’a plu dans l’aaatelier c’est simplement le nom : je trouve ça beau et bien pensé, l’image d’un atelier des droits humains. Ça fait écho à mon activité : mettre la main à la pâte et construire, déconstruire, critiquer, comprendre… car je pense que les droits humains sont aussi fondamentaux qu’ils sont fragiles. »
Anne-Laure Ganga – Illustratrice

Loin de nous l’idée de nous limiter à un format !

L’aaatelier propose des contenus divers en lien avec les droits humains : articles, illustrations, photographies, bande-dessinées, infographies. 

Cette variété de formats et leur dimension artistique nous permet de décliner les droits humains, d’interroger leur complexité, de questionner leur portée, et de les doter d’une force symbolique, qu’aucun article de traité ne saurait égaler. 

 

Rester indépendant·e

Parce que les droits humains appartiennent à tou·te·s, et parce que nous regrettons leur instrumentalisation par des institutions ou personnalités publiques et politiques, nous avons à cœur de rester un média indépendant. 

« L’aaatelier est l’espace de parole idéal pour moi car c’est un espace de parole qui se veut neutre. L’idée de pouvoir expliquer un droit humain, sans qu’une connotation politisée y soit retenue est un élément de motivation important de mon engagement. »
Mélanie Marcos – Autrice

Les droits humains appartiennent à tout le monde, aucun parti, aucun courant ne sauraient se les approprier. Trop souvent bafoués, les droits humains sont pourtant inhérents à la personne humaine, universels et inaliénables. Les Etats ont l’obligation de les respecter et de les faire respecter.

Les connaître, les partager et les défendre est la meilleure solution pour qu’ils soient une réalité pour le plus grand nombre. 

La protection des droits humains ne se fait pas sans leur promotion : aidez le projet l’aaatelier à se développer et à rester indépendant

 

L’aaatelier a besoin d’artisans!
Devenez contributeur et proposez une publication: hello@laaatelier.org

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